18 juin 2005
Interlude..
Je viens de couper l’herbe dans le jardin….
Le soleil dessine une constellation de taches lumineuses filtrées par la lourde frondaison du laurier…...Qui n’a jamais eu les narines envahies par l’odeur du gazon fraîchement moissonné mêlé aux parfums d’œillets , de roses et de pivoines avec dans les oreilles le furieux pépiement d’une bande d’oiseaux en goguette n’a qu’une vague idée de ce que peut être un sentiment d’heureuse plénitude…..
Oubliées les années de ville aux vapeurs d’essences et relents d’égouts exacerbées par les premières grosses chaleurs dans le vacarme de la circulation et la bousculade de la foule en sueur……..bien sûr que j’aime Paris au mois de juin….c’est un autre genre de plaisir…
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